Négociation difficile avec la banque
Francisc est militaire en Belgique. Malgré son CDI, sa situation stable, il a eu beaucoup de mal pour trouver une banque qui lui financerait sa bonne affaire en France. Mais il ne s’est pas découragé …
Et vous, auriez-vous abandonné à sa place ?
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Aujourd’hui, je suis avec Francisc. Il est Belge et il a acheté un appartement en France. Il a consulté 15 banques différentes avant de pouvoir obtenir son prêt et acheter enfin son appartement. C’est justement de sa ténacité dont on va parler aujourd’hui. Bonjour Francisc ! Tu as trouvé une bonne affaire, raconte-nous ton histoire ! C’était quand ?
Bonjour Olivier ! C’était au mois de novembre (2015), j’ai trouvé un appartement F3 à 42 000.
(Nous sommes en février 2016) Est-ce qu’il y avait des travaux à faire ? A combien s’élève ton budget au total, avec les frais de notaire ?
Oui, il y avait des travaux. La totalité de mon emprunt était de 80 000 €.
Ça a été dur pour trouver un financement ?
Très dur. J’étais même surpris. Je croyais que ça irait tout seul vu que je suis militaire, fonctionnaire, en CDI et avec un salaire stable.
Comme tu es militaire en Belgique, c’est sûrement le fait d’acheter un bien en France qui posait un problème. Pour pouvoir emprunter, Francisc a pratiquement contacté une quinzaine de banques. Vous qui êtes ici, à sa place, combien auriez-vous fait de banques pour réussir à trouver un crédit ? Est-ce que vous auriez été capable de faire comme lui ? C’est vrai qu’il y a des situations plus complexes que d’autres, mais tout le monde aurait pu se trouver dans la même situation que Francisc : un Belge ou un Suisse qui souhaite emprunter pour acheter en France. L’histoire de Francisc nous apprend aussi une leçon, surtout pour les Français qui ont vu leurs demandes refusées par la banque. La solution, c’est non seulement de trouver le bon vendeur, mais aussi de trouver le bon banquier. Et, si vous n’y arrivez pas du premier coup, ne baissez pas les bras. Par exemple, toi Francisc, est-ce que tu t’es découragé à un certain moment ?
Oui, plusieurs fois. Comme j’habite en Belgique, je dois faire beaucoup de kilomètres pour aller à mes rendez-vous à la banque. Et franchement, tu as envie de laisser tomber quand tu arrives à 8 heures du matin, et que tu reçois un appel te disant « Non, on ne vous suit plus ». Mais vu qu’il y avait une bonne affaire en perspective, je n’ai pas baissé les bras.
Et, il y a cinq minutes encore, tu étais en train de courir après deux banques en même temps. C’est bien ça ? Les infos ont été bonnes ?
Oui ! Malheureusement, j’ai eu un nouveau refus de la part de CIC
Et, pour l’autre engagement avec une banque en parallèle ?
J’ai déjà signé… J’ai fait les contrats et tout.
Le prêt s’élève à combien ?
80 000 € !
Soit la totalité : le prix de l’appartement, les frais de notaire et les travaux. Comment se sent-on quand on a eu son crédit ?
On se sent invincible ! Et là, je me dis que le prochain, je l’aurai quoi qu’il arrive. Je sais déjà comment ça marche et comment faire. Si un banquier me dit non, je vais voir le suivant.
Donc, tu connais maintenant les erreurs à éviter ? Donne-nous-en un exemple, ça peut toujours aider les autres.
Oui, je les connais. Déjà, il faut venir avec un dossier bien préparé. Quand le dossier est structuré et complet, votre banquier voit que vous êtes motivé. Il se dit que votre dossier ne lui prendra pas beaucoup de temps.
Francisc, merci pour ce témoignage. Tu as eu le courage d’aller jusqu’à la quinzième banque pour avoir ton crédit. Tu as aussi eu le courage de dire que tu as eu beaucoup de mal à obtenir ton appartement. Je te remercie également parce qu’il y a beaucoup de gens dans le même cas que toi, qui n’osent pas venir ici pour expliquer leurs mésaventures. Mais en fin de compte, tu as démontré que connaître les choses permet d’avancer plus vite. Tu as un dernier mot à dire à toutes les personnes qui nous regardent aujourd’hui ?
Mon dernier mot est de ne jamais baisser les bras quoi qu’il arrive.
J’enseigne dans mon séminaire de se bouger le derrière. Rencontrez autant de banquiers qu’il le faut pour trouver le bon. Ainsi, la bonne affaire sera la vôtre. Parce qu’au final, si vous ratez la bonne affaire, c’est celui qui passera derrière vous qui va la ramasser.